lundi 30 octobre 2006

Dommages collatéraux

En fin de semaine Sébastien et moi sommes allés au chalet. Immédiatement étant donné la température, vous m’imaginez étendue sur une peau d’ours devant le feu de foyer, un roman dans une main et un verre de vin dans l’autre, ne me levant que pour aller surveiller mon petit mijoté maison ou encore pour aller faire une petite sieste d’après-midi quand l’intrigue du roman devient trop compliquée. Moi aussi j’avais cette image avant de partir, le vendredi soir. Ça va vous faire du bien qu’ils disaient tous…eh bien pour dire vrai, le confort du chantier ne m’a jamais autant manqué. Un petit résumé de la fin de semaine s’impose donc.

Chapitre 1 : Faux départ

Départ long et pénible vendredi alors que nous avons dû aller chercher la remorque chez le beau-père, la remplir d’une mini corde de bois qu’il nous donnait gracieusement pour le chalet, accrocher la remorque à la voiture puis se rendre compte que les phares de la remorque ne fonctionnent pas…pas le temps de le réparer, on la détache et on part en vitesse à l’autre bout de la ville chercher un colis chez Purolator parce que ça ferme bientôt et que c’est notre dernière chance de le récupérer avant qu’ils ne le retournent à l’expéditeur, aux États-Unis. De retour chez le beau-père on répare les phares, on retourne à la maison pour charger le bois récupéré lors de la démolition qui servira de bois de chauffage (compter une bonne heure et demie pour remplir et attacher le tout)…bref on arrive au chalet à minuit, complètement brûlés. Étant donné qu’on avait la remorque à décharger, nous sommes descendus jusqu’en bas de la côte et avons convenu d’attendre au lendemain pour décharger et remonter. Première erreur!!

Chapitre 2 : Réveil brutal

Le lendemain, quand on s’est réveillé, ça avait l’air de ça…et c’est là que le fun commence.

L’auto étant à traction intégrale, elle peut facilement remonter la côte quand c’est sec...mais avec de la neige...c’est pousser sa luck pas mal! Là ça défile comme un cauchemar : on s’habille en vitesse, on vide la remorque…1h30 à la remplir, au moins autant à la vider…fait frette, y neige, y mouille, j’ai les doigts mouillés-gelés, mes jeans sont trempés, le vent nous scie la figure…on essaie de garder le sourire. Essai numéro un de remonter la voiture: échec! Essaie 2-3-4 : échecs! Les scénarios s’enchaînent et la conclusion de notre brain-storm fait dans un état de semi-panique est la suivante : Geneviève doit venir nous rejoindre plus tard, on retournera avec elle en voiture, on achète la voiture de J-S pour 6 mois, le temps que notre voiture, qui aura passé l’hiver dehors, dégèle et en attendant, on la décore avec des lumières de Noël pour faire ambiance…le sourire est moins là.

Chapitre 3 : L’appel fatidique

Je rentre à l’intérieur quand même encouragée par cette solution qui, dans l’état où nous étions, nous apparaissait parfaite…le téléphone sonne. C’est Geneviève. Elle ne viendra pas. Elle a fait une intoxication alimentaire la veille, a perdu conscience au cinéma et s’est fracassé la tête au sol, puis s’est retrouvé à l’urgence. Elle a une bonne raison. On dine avec une savante combinaison de boîtes de conserves étant donné que nous étions supposé faire les courses le matin, mais impossible avec la voiture prisonnière. Ça goûte le métal, on est un peu déprimés.

Chapitre 4 : Un peu d'espoir

Sans doute revigoré par les bonnes protéines en conserve qu’il vient d’avaler, Sébastien décide qu’il tente le tout pour le tout, va pelleter la neige dans la côte, met des planches de bois où la voiture risquerait de s’enliser et tente un dernier essai : ça fonctionne! Il va donc faire les courses pour le souper et loue un film pour le soir. (À préciser qu’il a dû louer un film en cassette parce qu’en arrivant au chalet, on s’était rendu compte que le lecteur DVD ne fonctionnait plus…j’avais quand même apporté l’ordinateur portable (oui oui, le même qui a déjà été bousillé par une goutte d’eau, qui a été réparé et qui est supposé fonctionner comme un neuf) pour travailler un petit peu et on aurait pu écouter un DVD dessus… mais à son ouverture, on s’aperçoit que l’écran est devenu tout jaune…pourquoi? On a même pas le goût de se poser la question! Qu’à cela ne tienne, on est habitué à réagir rapidement, allons-y pour la cassette, le magnétoscope est en parfaite condition).

Chapitre 5 : Ça peut toujours être pire

Le lendemain on doit ranger les trucs pour l’hiver… fait frette, y neige, y mouille, j’ai les doigts mouillés-gelés, mes jeans sont trempés, le vent nous scie la figure…et avec les vents l’eau est passé par-dessus le bateau…il est coulé au fond du lac…j’ai le goût de brailler. On rentre pour diner : on a plus d’électricité. Sébastien mange un bol de céréales, moi j’avale boulimiquement des cuillèrées de Nutella à même le pot. Il est grand temps de partir d’ici. On ressort toute la vaisselle du lave-vaiselle, on la fait à la main, on débranche le magnétoscope qu’on apportera avec nous au club vidéo puisqu’il garde en otage la cassette qu’il faut retourner (plus d'électricité, plus moyen de la sortir) et quand je m'approche de la voiture pour quitter, je vois Sébastien en petit bonhomme au pied d'une roue en train de la changer: une crevaison…on est crampés!

Il est où le lien avec les rénovations?? C'est de leur faute!! On aurait dû y aller plus tôt pour préparer le chalet pour l'hiver, mais jamais l'temps! C'est ça que ça donne!

mardi 24 octobre 2006

Loi de Murphy


La maison ressemblait à ça, c'était en juillet. Ça devait être le genre de nuit sans lune et les astres devaient être alignés de telle façon que si on avait ma carte du ciel, j’aurais eu une très grande prédominance de la maison badluck.

Dans la journée, l’ancien toit avait été arraché et en attendant de fermer avec la nouvelle construction, des toiles avaient été installées juste au cas où il pleuve… Eh bien cette nuit-là il n’a pas plu…noooon…Jocelyne et Colette parlaient plutôt d’alerte météorologique, d’orages tropicaux, de pluie torrentielle et de vents violents. Cette nuit là, on a peu dormi et ce n’était pas seulement parce que la pluie faisait un bruie d’enfer en tombant sur la toile. Non, c’était surtout parce qu’on a couru de haut en bas avec toutes poubelles, casseroles, plat tupperware, bols à soupe ou autres contenants pouvant être mis sous toutes les fuites dans la toile qui laissait entrer la pluie, parce qu’on a ramassé les 6 pouces d’eau qui s’était accumulé dans une section du sous-sol, parce qu’on a dû relocaliser toutes nos boîtes qui étaient entassées au sous-sol depuis notre déménagement et qui donc flottaient dans l’eau et parce qu’on a jacké sur des 2x4 tous les meubles qui eux aussi prenaient un p’tit bain. Heureusement l’eau n’est pas entrée dans notre chambre…enfin presque pas…à peine une petite goutte qui a sans doute été attirée par une force supérieure ou encore pré-programmée pour la destruction de…notre nouvel ordinateur portable.

C’était notre première nuit sans toit, ça duré une semaine…les orages aussi...et notre téléviseur y est passé également.

Tsé quand tu es tellement malchanceux que c’est presque de la chance…que tout soit si synchronisé dans une même semaine…wow!

vendredi 20 octobre 2006

Prendre une douche en 9 étapes faciles

Un petit guide de survie étapes par étapes qui peut toujours servir à ceux qui auront à se laver dans une douche située dans une salle de bain sans murs...qui donne directement sur l'immense fenêtre avant...qui donne directement sur la rue, un soir d'octobre, quand il fait 3 degrés celcius à l'extérieur et que la maison n'est pas isolée, pas chauffée.

  1. Apporter sa plus grosse robe de chambre, ses pantoufles et son gros pyjama
  2. Fermer toutes les lumières (parce que si elles sont ouvertes, il y a un risque d'attroupement d'hommes devant la fenêtre, appréciant le spectacle tout en se demandant ce que les erotic showers du boulevard des Laurentides font là).
  3. Se déshabiller plus vite que l'éclair (parce qu'il fait frette et aussi parce qu'on est un peu parano et qu'on se dit qu'il y a toujours un petit risque que le voisin d'en face nous voit même dans le noir et que ça expliquerait sa présence constante assis sur son balcon!)
  4. Se pitcher sous l'eau qui doit être chaude...très chaude...(assez pour blesser légèrement) et bien sceller le rideau de douche des deux côtés afin d'éviter le plus de fuites d'air possible ce qui permettra de concentrer la chaleur à l'intérieur et pourra recréer un mini-sauna.
  5. Se savonner assez rapidement pour en être essoufflé.
  6. Synchroniser parfaitement la prise de la serviette d'une main et la fermeture du robinet de l'autre afin de minimiser le temps d'exposition du corps au froid .
  7. Remettre toutes les couches de vêtements initiales.
  8. Passer directement de la douche à nos pantoufles (ne jamais poser le pied nu par terre...JAMAIS!!!)
  9. Courir jusqu'à la chambre, sous les couvertures, en position foetale et attendre que notre corps reprenne sa température basale!!!

Le tout doit durer entre une minute et une minute 30 maximum…mais ça n'enraie pas les risques de maladies pulmonaires.

jeudi 19 octobre 2006

Pour les visuels



La photo de notre salle de bain mi-démolie et de la toilette qui a reçue le "avale câlisse!!!" Appréciez le délicieux choix de couleurs! D'ailleurs je dois mentionner que cette scène a été cruciale pour établir le statut des activités d'élimination dans la poursuite des travaux. Le chef de la meute avait brisé le tabou, les autres membres pouvaient le suivre sans gêne. Et sans doute pour attirer notre attention sur le fait que eux aussi, avaient le droit de produire en notre compagnie, ils ne se gênaient pas pour entâmer une discussion avec nous...la poursuivre en se rendant tranquilement vers la salle de bain...nous questionner en baissant leur pantalons...acquiesser en s'assoyant...argumenter en trônant...et conclure en concluant. On est vraiment de bonne compagnie!!

lundi 16 octobre 2006

Code d'éthique du gars de chantier

Depuis le jour 1 du début des rénovations, j'ai l'impression de vivre dans un monde parrallèle. Je l’avoue, je ne connaissais pas grand chose dans le domaine des plywood 3/8 faible chimé avec une forence pas d'niveau mais d'équerre pour que l'deux par quatre accote ben drette...jamais été exposée, jamais eu vraiment d'intérêt! Mais je connaissais encore moins le monde de gars de la construction qui venait avec...un monde avec des règles de vie en groupe vraiment particulières.

Je l’ai réalisé un matin du mois de juillet, quelques jours après le début de nos rénovations, alors que notre salle de bain était déjà à aire ouverte…pas de murs, pas de portes. Nos menuisiers travaillaient au rez-de-chaussée quand Sébastien et moi sommes montés pour aller au boulot. Nous sommes alors restés paralysés…premièrement par un mur d’odeur nous bloquait le passage…odeur très dense de gars qui fait des grosses journées. Ensuite figés par le spectacle qui s’offre à nous : devant nos yeux, le chef-menuisier (qui avait constaté notre présence mais n’en était pas moins gêné) remonte doucement ses pantalons en se relevant, fait face à la toilette et en tirant la chasse d’eau, nous confirme ce que l’odeur laissait présager, il avait bel et bien produit quelque chose de significatif puisqu’il lance à la toilette (qui avait de la difficulté à conclure son travail) un chic : ’’avale câlisse!!!’’ avant de venir tout bonnement nous faire la conversation, sans passer par le lavabo, évidemment!

À cet instant précis, j’ai vraiment constaté qu’il n’y aurait pas de limites…depuis nous les avons vu cracher sur notre plancher, se soulager la vessie sur notre terrain, roter sans vergogne, pèter à qui mieux mieux et j’ai compris que chacun de ces actes ne faisaient que leur faire gagner des rangs dans la hiérarchie des gars de chantier.

mercredi 11 octobre 2006

En pause de confort

Depuis quelques jours, l'anti-confort de notre maison en réno a atteint un nouveau sommet...on n'a plus de toilette ni de douche. Bon, ça l'air banal...pour notre douche on peut la prendre chez ma soeur et vous vous dites sans doute que ça ne change pas grand chose, on avait déjà notre seau à pipi pour la nuit, ça en rajoute juste un peu plus... Mais avant la condamnation des toilettes de la maison, le pipi de nuit, on pouvait gentiment lui dire adieu en le versant doucement dans la toilette et bingo, c'était réglé. Maintenant, étant donné qu'il ne reste qu'un évier fonctionnel, faut le jeter dans l'évier...un peu moins hygiénique. C'est ce que je me disais ce matin après m'en être débarrassé, et que j'ai apperçu nos brosses à dents posées sagement sur le bord de l'évier. Est-ce qui en a que ça écoeure?

mardi 10 octobre 2006

La mémoire des odeurs

Quand on a quitté notre appartement à Montréal, Sébastien et moi, on en pouvait plus de sentir les odeurs de l’appartement des proprios qui habitaient au-dessous de nous. L’odeur était tellement forte que quand on approchait du duplex, de la rue, on pouvait déjà la reconnaître, comme si les briques en transpiraient. Et évidemment elle embaumait notre tout notre logement également. Pour résumer ce que sentait notre appartement, nos vêtements, nos cheveux et notre bouffe, je dirais que ça pourrait s’apparenter à l’odeur qui se dégagerait si on faisait frire des butchs de cigarettes au poisson et qu’on mélangeait à ça une odeur de lavande et pêche synthétique d’un de ces ‘branchez-le’ toxique. Je rêvais donc secrètement à l’odeur réconfortante de ma future maison. Malheureusement, quand on a emménagé, l’odeur de vieille pisse qui y régnait nous faisait presque regretter notre friture d’antan…mais on se disait que ce n’était pas grave, on allait faire ventiler, tout abattre les murs, arracher les planchers et que ça allait sentir chez-nous!!! 4 mois plus tard, effectivement, ça ne sent plus la vieille pisse depuis qu’on a découvert LA planche du plancher qui servait de litière au petit chien de madame l’ex-proprio…et évidemment elle est allée retrouver d’autres vestiges de la maison dans un container de l’éco-centre (on parle de la planche là, pas la madame!) Mais ça ne sent pas encore chez-nous… Voici donc un résumé non exhaustif des odeurs qu’on retrouve dans ma maison :

- Partout dans la maison : une odeur de colle à tuyau de plomberie mêlée à une odeur de poussière de laine minérale et de bran de scie. Aussi une vague odeur de fumée de cigarette parce que l’homme est pas game de dire aux gars de la construction d’aller fumer dehors…et le top, à certains endroits ciblés de la maison flotte une frangrance d'égoûts étant donné que les évents de plomberie ne sont pas connectés.

- Au sous-sol : une odeur de vieille humidité de tuyau de plomberie des années 50 indescriptible

- Sauf près de notre seau à pipi, là l’odeur rappelle l’odeur initiale de la maison

- Au deuxième c’est tout nouveau tout beau, ça sent le réno-dépôt!!

- Dans la cour arrière, on a droit à une odeur de mouffette qui persiste, souvenir laissé par l’ancienne proprio qui avait vu une mouffette aller mourir sous le cabanon et qui au lieu de s’en débarrasser avant notre arrivée, avait plutôt préféré la cacher avec un morceau de plywood (il faut d’ailleurs voir le vidéo archivant mon frère qui accomplit l’acte héroïque de se débarrasser de la bête dévorée par les vers blancs à l’aide d’une pelle et d’une boîte tenue par ma sœur qu’on entend avoir des hauts le cœurs en voix hors champ…un grand moment de cinéma).

Ah…home sweet home!

Mise en situation

Avant de se lancer dans le vif du sujet, une présentation du personnage principal s'impose. Julie, c'est moi! Une jeune fille qui partage sa vie avec Sébastien depuis plus de 2 ans. Sébastien, c'est grâce à lui (à cause de lui??) si je suis maintenant embarquée dans un projet qui a débuté avec un: ''ça s'ra pas si pire que ça'' (ne jamais croire une phrase qui commence comme ça) et qui dure depuis maintenant 4 mois. Le projet: la rénovation complète de notre maison. Mais là attention...le terme rénovation peut être vaste. J'ai déjà entendu du monde oser appeler rénovations le fait de repeindre une chambre. Moi quand je parle de réno, j'entends par là:

- démolir TOUT ce qui a au rez-de-chaussé (TOUT=TOUT TOUT: cuisine, plomberie, électricité, murs jusqu'à la brique, brique à certains endroit, grande partie de la salle de bain, toît...et je dois en oublier)
- reconstruire TOUT
- ajouter un deuxième étage là-dessus
- ajouter un garage

Alors quand je parle de rénos, je veux dire:
- Vivre dans la seule pièce finie du sous-sol non-fini
- Dès qu'on sort de la chambre, faire face à notre plancher de béton de sous-sol rappelant un fromage gruyère étant donné la nécessité de démolir le sol afin d'accéder aux tuyaux de plomberie.
- Faire pipi dans un seau la nuit parce que monter jusqu'à la salle de bain en haut la nuit dans le chantier requiert des aptitudes dignes des acrobates du cirque du soleil
- Se laver, aller à la toilette, se brosser les dents et ainsi de suite dans une salle de bain à aire ouverte...pas de murs, pas de portes parce qu'en démolition et que la nouvelle n'est pas encore construite (adieu vague souvenir d'intimité cute de couple!!)
- Cette même salle de bain donnant sur la fenêtre avant de la maison, se contorsionner afin de trouver l'angle parfait ou on ne donnera pas un show erotico-cheap aux voisins en s'adonnant à nos activités d'hygiène quotidiennes
- Avoir géré des seaux, des casseroles, des poubelles et tout contenant pouvoir recevoir l'eau de pluie qui rentrait allègrement dans la maison alors qu'elle n'était pas étanche (pas de fenêtres, pas de portes...pas de toît!)
- Se retrouver en pleine nuit face à face avec un minou ne nous appartenant pas, entré par une des 20 issues non fermées de la maison

Et c'est quoi le plus merveilleux dans tout ça? C'est qu'on a décidé de faire le tout...nous même!!! Y'a pas là de l'excellent matériel à blogue??

Hum hum

Alors qu'en toute logique je devrais être en train de faire le ménage dans ma chambre, affronter la de lavage qui continue de s'accumuler, marcher jusqu'à l'épicerie pour faire le plein d'un minimum vital de bouffe soit bananes et lait, aider Sébastien avec les rénovations ou encore m'avancer dans ma thèse...me voilà en train de me pondre un blog pour je ne sais quelle raison.

Alors que moi j'ai de la difficulté à faire le plein en voiture avant de risquer la panne, alors que j'encaisse mes chèques 3 mois après les avoir reçus, alors que je remet à la semaine prochaine tout ce qui était pour la semaine dernière...comment je peux penser être assez responsable pour avoir droit à un blogue?
On verra!

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