vendredi 12 janvier 2007

Grande réno-spective 2006: numéro 3

Les faits: Mon numéro 3 n’est pas une histoire de traumatisme physique impliquant une chute, du sang, des contusions, des lacérations et/ou des contacts violents avec la laine minérale et une trame sonore de cris et de pleurs. Ce n’est pas non plus une histoire de souffrance psychologique où je suis confinée à vivre dans un espace restreint dépouillé d’hygiène et de confort. C’est seulement une histoire d’angoisse profonde vécue en juillet, alors que nos charmants menuisiers travaillaient à la maison.

L’histoire : Il est autour de 17h30 et je rentre de travailler. En tournant le coin j’aperçois ma maison et je suis immédiatement prise d’un profond sentiment d’angoisse, je ne reconnais plus mon chez-moi, quelque chose a changé. Je scrute donc la maison d’un regard perplexe…probablement le même qu’ont les conjoints, dans toutes ces émissions de grandes métamorphoses, qui revoient leur femme après le grand make-over : un regard qui dit « ça fait changement, mais pas sûre que j’aime ça ». Tel le conjoint je ne panique pas et j’essaie de mettre le doigt sur ce qui a changé au juste. Je débute donc une check list mentale de choses à vérifier afin de trouver ce qui cloche : végétation extérieure : ok, terrain : ok, salon : ok, escaliers : ok, fenêtre : ok ….euh, oups, back-up…salon….comment se fait-il que de l’extérieur je puisse m’assurer que le salon est intact? Façade et toit gauche de la maison: absents! Plus rien devant, il restait seulement 3 murs extérieurs, ma maison était comme un décor de téléroman. Les menuisiers avaient-ils vraiment mal interprété notre vision de « tout démolir »? C’est exactement là le moment d’angoisse.

En fait ayant découvert une section de mur complètement pourrie ils avaient dû la démolir pour la reconstruire. Le tout est rentré dans l’ordre rapidement, le camping sur le bord de la route (comme à Ste-Madeleine) a été de courte durée. Mais on se sent vulnérable sans nos 4 murs.

6 Comments:

Blogger David said...

Comme à Ste-Madelaine !!!!!!

Oui MADAME (sur le même ton que la fille dans l'annonce de mikes qui dis oui monsieurs) J'ai jamais campé à Ste-Madelaine mais je croise asser souvant l'épique terrain (souvant 2 fois par semaine) mais en arrière l'autre côté de la 20 sur l'autre bord du camping ; YA UN TRUCK STOP !!!!!!!
entre un autoroute et un truck stop WOW!!!!!!

3:46 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Moi, ceci aurait été un mon numéro 1. J'adore camper, je suis très à l'aise à la belle étoile, mais retrouver ma maison dans cet état... panique absolue, crise de nerfs assurée, aliénation mentale possible.

Vous êtes faite forte Julie.

8:20 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Je me demande comment il peut y avoir 2 évènements pires que celui-ci.

2:03 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Une section de mur complètement pourrie? My God. Si tu savais comme j'ai "la chienne" de voir ce qui nous attend lorsqu'on arrachera les murs et le plancher du sous-sol pour nos grandes rénos du printemps. Fissures? Moisissures? Aaaargh!

Au moins, je sais que je vais pouvoir fuir le domicile pendant les travaux: mes parents habitent à dix minutes de chez moi. Je compte m'y réfugier plus souvent qu'à mon tour avec la petite!

9:24 a.m.  
Blogger Julie said...

@ joa: :) en effet, c'est assez paniquant, mes les gars avaient l'air tellement relax que je ne voulais pas avoir l'air trop hystérique.

@mme prof: Le problème c'est d'en choisir seulement 2!

@ martine: Alors ça y est, vous vous lancez au printemps? Les mauvaises surprises font souvent partie de la game. Mais ça fait des tellement bonnes histoires à raconter! Je suivrai ça avec grand intérêt sur ton blogue pendant que moi je ferai part de mes meilleures recettes à mes lecteurs :)

9:40 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

My god! On se croirait dans "Les anges de la rénovation" hihihi

9:58 p.m.  

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