dimanche 7 janvier 2007

Numéro 5

Voilà maintenant près de 3 semaines depuis les dernières nouvelles, même pas de joyeux Noël, même pas de bonne année, ni même un message pour vous faire part de mes résolutions pour 2007. En plus, un peu comme dans Dynastie, les derniers épisodes étaient punchés à souhait, laissant en suspend plusieurs questions:

Est-ce que le gyproc sera terminé à temps pour Noël?
Auront-ils un Noël rose?
Julie devra-t-elle se rendre à son party de Noël en fauteuil roulant suite à sa blessure sur la pelure de banane?
Faudra attendre encore un peu pour voir la suite de l'intrigue, cette semaine je vous offre des reprises en vous présentant, en primeur, ma grande réno-spective de mes pires moments de rénovations en 2006. On commence avec le numéro 5 :

Décembre

Les faits : Dans un plafond isolé, avant d’installer un luminaire encastré, il faut d’abord fixer au plafond une boîte rectangulaire de la grosseur d’une boîte à chaussures qui comporte un trou d’environ 10 cm de diamètre à une extrémité et, à l’autre extrémité, à l'intérieur, complètement au fond, un ground. Un peu comme ça:

Se rendant compte (après avoir terminé d’installer les 37 boîtes au plafond) que le ground dans la boîte avait été fait trop court pour pouvoir être raccordé au luminaire, nous avons pensé fixer une rallonge de ground avec une marette. Pour atteindre le ground et le fixer, il faut passer les deux mains dans l’ouverture de 10 cm de diamètre. J’ai les plus petites mains du couple, je suis mandatée pour exécuter le sale boulot.


L’histoire : La job qui, sur papier, semble relativement facile, s’avère être une vraie torture. Combinant souffrance physique et psychologique, si les luminaires encastrés avaient existés au Moyen-Âge, c'est certain que le supplice de la rallonge de ground aurait été utilisé comme moyen légitime d'obtenir des aveux. En effet, le rebord du trou est en métal très coupant ce qui me scie les poignets au sang alors que j’essaie d’exécuter la manipulation très délicate. En plus, je n’y vois rien (ayant les mains à l'intérieur de la boîte), j'ai à peine un 5 degrés de liberté de mouvements, ma dextérité est presque nulle parce que je suis à bout de doigts, la marette m'échappe aux 10 secondes (descend de l’escabeau, va ramasser la marette, remonte) et quand je réussis à la poser et que je fais le test ultime de tirer dessus pour voir si elle est solide, elle tient une fois sur 10. La souffrance a été longue...il y avait 37 boîtes. Un vériable jeu de patience…un peu comme le solitaire, mais version extrême et nécessitant un certain stoïcisme afin de retarder le pétage de coche qui de toutes façons est inévitable.

Demain, numéro 4.

6 Comments:

Blogger David said...

a my god , si CA c'est le numéro 5...

Vive les Montréal - Québec ! Au moin ca déchire pas les poignets même si parfois c'est long!

4:09 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Ayoye !
Ouais.. a travaille fort, la julie !
On veut la suite ! On veut la suite !!!
:0)

6:16 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Un supplice digne du Moyen-Âge, je seconde.

9:02 p.m.  
Blogger Martyne l'intellex said...

Ça a pas de sacré bon sens !!! Les 35, à refaire, de même ? Je me demande bien quels nouveaux mots on peut inventer pour traduire ça, maintenant !
Courage !

10:44 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Ouais, y va avoir de la misère, l'électricien, à aller voir là-dedans pour son inspection. Peut-etre qui faudrait pas y dire...
De toute façon, le ground, c'est pour protéger ceux qui se mettent les mains là. Y'avait pas de courant, j'espère?

11:22 p.m.  
Blogger Julie said...

@ david: :)
@ renée-claude: oui, la suite s'en vient bientôt...
@ joa: Faut le vivre pour comprendre, un enfer!
@ josée-martyne: Bienvenue ici et merci pour les encouragements :)

10:02 p.m.  

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