mercredi 28 février 2007

La générale avant la grande première

Depuis le début de nos rénovations, la phrase qui revient le plus souvent lorqu’on explique l’état de notre maison c’est : une chance que vous n’avez pas d’enfants! Mais en fait, avec tout ce qu’on a vécu ces derniers mois, je pense que nous avons bien pratiqué ce que serait notre vie avec un bébé :

- On ne sort presque plus, toujours occupés avec la maison.

- On a mis une croix sur nos activités préférées. Depuis 8 mois : sorties en vélo de montagne : 0; randonnées: 0; ski alpin :0, raquette : 0; ski de fond : 1 (à la fête de Sébastien!)

- On a plus d’argent, tout passe sur la maison!

- La semaine, ma sœur et moi préparons les soupers ensemble (toujours pas de cuisine chez-moi!)…elle a trois enfants…des jumelles d’un an et demi…ça nous fait faire un petit stage en milieu familial.

- On dort souvent mal: la température difficilement contrôlable, les gars de construction qui arrivent trop tôt et le stress : on ne fait pas toujours nos nuits.

- Nos vêtements sont sales, pas de céréales de bébé, mais de poussière de rénos!

- C’est le bordel partout, faute de s’enfarger dans des jouets, c’est dans les outils et les matériaux divers.

- On a un sujet majeur de discussion de couple et c’est la maison.

- Depuis deux semaines, je suis de retour au travail à temps plein. Donc soirs et week-end, je termine ma rédaction de thèse pendant que Sébastien lui travaille sur la maison. Même la conciliation travail-famille (dans mon cas travail-doc, Sébastien travail-rénos) nous l’avons pratiqué.

Finalement notre bébé-Rona n’a pas à avoir peur, nous sommes prêts! Quand il arrivera début octobre, la cuisine, sa chambre, les salles de bain, l’escalier et mon doctorat devraient être finis. Nous allons enfin pouvoir nous reposer :)

Eh oui, je suis enceinte!

jeudi 22 février 2007

Tout nouveau tout chaud

23 février 2007 : nous avons du chauffage! En fait n’allez pas croire qu’on a passé tout ce début d’hiver sans aucune chaleur. Non, pas du tout. Nous avons un petit climatiseur mural qui peut également inverser son mécanisme et chauffer….mais comment vous expliquer son inefficacité? C’est un peu comme une cafetière qui refuserait de faire du café avant 10h00 am, une tondeuse qui ne tond plus si le gazon dépasse 5 cm ou encore un téléphone qui n'accepterait que les appels de télémarketting: notre chauffage ne fonctionnait que lorsqu’il faisait plus chaud que -12 degrés celcius. Donc nous vivions deux scénarios dépendamment de la température : très chaud ou, ben frette! Bien sûr, -12, c’est théorique…avec le vent, la machine à l’ombre et ses divers caprices, les dernières semaines nous avons pas mal toujours été dans le ben frette. Évidemment, nous avions des systèmes d’appoints tous aussi inefficaces les uns que les autres sur lesquels se fier. Mais personnellement je les préférais tout de même au climatiseur mural puisqu’ils avaient l’avantage d’être honnêtes…il fait frette mais au moins on le sait. Le problème du climatiseur, c’est que lorsque ça montait en haut de -12, c’était la fête, nous étions tout fiers de le partir et de fermer tous les autres systèmes. Mais dans la nuit, un p’tit coup de vent un peu plus frais et hop, l’hypocrite nous lâchait là, seuls, sans chauffage…et on passait au mode ben ben frette!

Mais tout ça est de l’histoire ancienne…reste juste le rez-de-chaussée à chauffer. Ça devrait être bon pour juillet. Hydro ne fera pas d’argent avec nous cette année!!

mardi 20 février 2007

La grande ascension

C’était le 31 décembre 2006, c’était notre première nuit dans la chambre d’en haut. En fait la chambre avait été prête le 30, mais en grands romantiques que nous sommes, nous avions voulu souffrir une dernière nuit en bas, archiver le dernier vidage de p’tite chaudière de pipi sur vidéo, vivre le sous-sol à fond une dernière fois afin de faire un contraste extrême entre 2006 et 2007, question de partir l’année du bon pied! Tout y était : en soirée des amis étaient venus fêter l’inauguration du 2e (bon, et peut-être un peu le nouvel an…), le champagne avait poppé, il y avait eu des canapés, même le ruban d’honneur avait été découpé avec un gros ciseau par le grand patron du Rona lui-même (bon, ok, peut-être pas...) Bref, tout était parfait.

Dans la nuit, je suis réveillée par une certaine chaleur sous le nez…je touche et : je saigne du nez! Je n'ai jamais saigné du nez de ma vie, première fois. C’est à ce moment que j'ai réalisé. Nous avions oublié un élément clé avant d’intégrer la chambre. On n’effectue pas une grande montée de la sorte sans préparation physique. Le manque d’oxygène en altitude aurait pu être fatal… La différence de pression avec le sous-sol et à la rareté de l'oxygène dans l'air se faisaient sentir. Notre passage en altitude a été trop rapide, le corps n'a pas eu le temps de gérer correctement la pression.

Avis aux futurs rénovateurs: avant la grande ascension, un pallier d’acclimatation au rez-de-chaussée est beaucoup plus sage!

dimanche 11 février 2007

Comment faire un choix de couleurs de peinture en couple en 8 étapes faciles

Négocier les couleurs de peinture en couple a été ici probablement notre plus gros sujet de discussion depuis le début des rénovations. Je voyais des belles couleurs lumineuses, plutôt pâles et joyeuses, Sébastien lui voulait exprimer toute sa virilité avec des couleurs foncées remplies de testostérone. Voici donc un petit guide sur comment réussir à faire accepter ses couleurs à l’homme, sans avoir l’air d’un fille castrante qui ne le laisse pas s’exprimer.

1) Choisir une pièce dans laquelle l’homme aura carte blanche pour la peinture. J’ai essayé le garage, c’est vraiment la pièce la plus safe, mais si comme moi ça ne passe pas, essayer la salle de bain du haut si possible…c’est petit, les invités n’y vont pas et avec la vanité, douche, bain, toilette, armoire, la couleur passe plus inaperçue.

2) Lui donner les échantillons de couleur et le laisser partir tout content vers son centre de rénovations préféré.

3) Regarder l’homme revenir fièrement avec la couleur choisie (dans notre cas un brun foncé appelé écorce) et mentionner que c’est une belle couleur (ne pas écraser sa confiance en lui), que c’est un peu foncé, mais que si c’est pour son bonheur et sa virilité, la salle de bain sera écorce!

4) Peinturer la salle de bain au complet en écorce, trouver ça ben laid, avoir de la difficulté à terminer le travail tellement la salle de bain est devenue sombre, mais éviter de le mentionner. Rester neutre.

5) Le 5 est optionnel, mais j’ai la chance d’avoir une amie qui a un bacc en design d’intérieur et qui a donc plus de crédibilité que moi en matière de décoration. Donc l’inviter à venir commenter l’écorce…s’assurer qu’elle reste tout de même diplomate en annonçant la nouvelle à l’homme: « c’est une très belle couleur, mais la petitesse de la salle de bain et le faible éclairage ne permet pas à la couleur de bien s’exprimer ». L’homme est déstabilisé.

6) Planter le clou final en invitant le plus de monde possible (plus facile si ce sont des amis à lui) à venir voir votre nouvelle peinture de salle de bain et s’assurer que l’homme n’est pas bien loin quand ils diront : « Houuu, c’est foncé hen? »

7) Lui répondre que vous allez respecter son choix lorsqu’il vous demande si on devrait repeinturer la salle de bain.

8) Battre le fer pendant qu’il est chaud et faire réintervenir l’amie désigner pour choisir la nouvelle couleur de salle de bain. Profiter de son faible pouvoir de négociation et de son état de vulnérabilité pour lui faire accepter le petit bleu « eau en bouteille » tellement cute que vous aviez en vue dès le début.

vendredi 9 février 2007

C'est aujourd'hui

La section Mon Toit de la Presse du samedi étant publiée le vendredi, c'est aujourd'hui en page 13 que Comme chez Rona devient la vedette instantannée des blogues! Courez-vite réserver votre copie!!

Pour "mes" lecteurs outre-mer (!!) je vais tenter de voir s'il est disponible sur cyberpresse d'ici la fin de la journée.

De retour la semaine prochaine pour d'autres aventures...

lundi 5 février 2007

C'est de la pub


Grande nouvelle, Comme chez Rona perce le monde des grands quotidiens: dans la Presse de ce samedi, la charmante Isabelle Audet fera mention du présent blogue dans sa chronique "Entre quatre murs" du cahier Mon toît.

Selon madame la journaliste (je la cite): "vos propos sauront, comment dire, « réconforter » nos lecteurs en pleines rénovations…"

Et voilà, je savais bien que Comme chez Rona n'était pas qu'une succession de petites anecdotes rigolotes mais qu'il avait bel et bien un rôle thérapeutique. Je suis la soupe Lipton poulet et nouilles des blogues et je n'en suis pas peu fière.


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